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Même si, à la fin de son oeuvre, André Franquin ne jette plus le même regard sur l’automobile, rêve corrompu par le monde moderne, jamais avant lui un dessinateur de BD n’aura tant célébré l’automobile, ses formes et sa diversité.
Qu’elles soient rutilantes américaines aux chromes étincelants et couleurs chamarrées ou plus sobres européennes. Qu’elles soient modèles véritables ou fruits de son génie visionnaire, Franquin a longtemps aimé les belles voitures et a toujours apporté un soin méticuleux (certains diront maniaque) à les dessiner.

Pourtant, très longtemps, Spirou et Fantasio n’ont entretenu que des rapports distants avec l’automobile. C’était le temps béni où l’aventure était au coin de la rue, où les voyages se faisaient en train, en avion, en paquebot ou à bicyclette…

Mais Franquin le reconnaît lui-même : « j’ai été très vroum vroum ». De fait, dès ses débuts en bandes dessinées, il prend plaisir à dessiner des voitures. Dans les années ‘50, il suit de très près la production automobile et on retrouve nombre de « belles américaines » au look spectaculaire dans les aventures de « Spirou et Fantasio ». Toujours à l’affût des dernières recherches en matière de mécanique automobile, il invente de toutes pièces les Turbotraction I et II.

Automobiles, camions, motos, tanks, engins de travaux publics, tracteurs, rien de ce qui roule n'aura échappé à son crayon curieux et acéré. Se basant, au départ, sur une documentation scrupuleuse, il évolue rapidement et commence, pour les gags de « Modeste et Pompon », à inventer des voitures en s’inspirant des modèles existants, pour « gagner du temps », croit-il. Mais, pour un monstre d’exigence et de précision tel que Franquin, le travail se révèle vite titanesque.

Finalement, Franquin en revient aux modèles existants, avec lesquels il prend évidemment de plus en plus de libertés. Les voitures qui sillonnent les planches de Gaston Lagaffe sont l’aboutissement de ce long parcours à explosion. Finies la vitesse, l’esthétique et la perfection automobiles et place à la fantaisie débridée et à l’humour. En fait, Franquin réalise dès ce moment que l’automobile, symbole de liberté, devient nuisance et source d'asservissement quand elle envahit les villes. 

Le meilleur exemple de ce revirement automobile est, bien sûr, la Fiat 509 de Gaston. « Engin fumigène qui n’a rien d’une bombe », selon Prunelle, elle est une source inépuisable de gags et le symbole roulant d’une certaine anarchie. N’en déplaise aux grincheux, elle demeure la voiture la plus célèbre de la bande dessinée.

DKW Thunderclass, DS, MG 1100, 4CV Renault, Ford Thunderbird… Sans oublier la guimbarde de Gaston et les Turbots, elles sont toutes réunies dans cet ouvrage de référence. Retrouvez toutes les merveilleuses machines roulantes de Franquin dans ce magnifique album, un collector que tout fan de Franquin ou d’automobiles se doit de posséder.

Les auteurs 
Xavier Chimits est journaliste dans la presse automobile. Il a collaboré à plusieurs ouvrages "automobile" dont un "Dossier Michel Vaillant" chez Graton : Enzo Ferrari, le dernier empereur.

Pedro Inigo Yanez est un passionné de Franquin. Il a créé plusieurs sites autour de l'oeuvre du dessinateur avant de se voir confier la maintenance des sites web de Marsu Productions. 

 




Le garage de Franquin

• Auteurs : Xavier Chimits et Pedro Inigo Yanez
• Titre : Le Garage de Franquin
• Pagination : 160 pages
• Collection : Beaux Livres
• Format : 275 X 275 mm
• Couverture : quadri carton -
jaquette américaine

• Finition : couture reliure et dos carré
• PVP : 39 euros
• Mise en vente : 23 novembre 2007
• ISBN : 978-2-912536-81-5


En vente en librairie et sur le site Franquin-Collector
 

Les entêtes des rubriques rédactionnelles du journal étaient illustrées par des dessins de Franquin.
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