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Science & Vie Junior
explore la BD
Le dernier numéro Hors Série de Science & Vie Junior (n°63 - 6 janvier 2006 – 5 €) est consacré au thème
de la science dans la BD.
Ce magazine destiné au public adolescent féru de science, aborde une multitude de
sujets traitant des liens entre les héros de bande dessinée et les véritables inventions, savants et connaissances scientifiques actuelles.
C’est ainsi qu’on pourra découvrir les « incroyables véhicules » dont la Zorglumobile et la Turbotraction qu’André Franquin a créé en s’inspirant des récents prototypes de l’époque
(à découvrir absolument), à côté d’autres engins comme l’Espadon qui apparaît dans la première aventure de Blake & Mortimer de E.P Jacobs.
La palette de savants présents dans les BD est très large, en partant de Tournesol, Panoramix et Champignac, pour terminer du côté obscur avec Zorglub ou Septimus, en passant par le Dr Mortimer et les scientifiques des comics américains. Ces derniers sont d’ailleurs analysés dans un dossier spécial sur les Xmen.
Très hétéroclites, les dossiers explorent aussi bien les univers ultra sophistiqués des mangas que l’héroic fantasy de Lanfeust ou l’exploration de la planète Mars à travers l’objectif du professeur Tournesol.
Pour finir, la question est posée de l’existence incertaine du Marsupilami comme d’autres espèces légendaires ou fossiles au travers des travaux de ce passe-temps de passionnés qu’est la cryptozoologie (« la science des animaux cachés »). Il reste sans aucun doute encore quelques animaux mythiques ou inconnus à découvrir, mais définitivement, le marsupilami ne risque de débarquer en chair et en os… Il est bien un œuvre de fiction issue de l’esprit d’André Franquin qui l’a constitué à partir d’un patchwork d’animaux (voir la page : Marsupilami : un vrai puzzle)
M’enfin ! Le génie créateur de Gaston est mis à l’honneur ! A travers quelques unes de ses créations le magazine explique les sources d’inspiration d’André Franquin à partir d’inventions réelles, passées, contemporaines, voire même futures… En effet, toujours plausibles et très abouties (Franquin réalisait une multitude d’esquisses préparatoires, voire même des maquettes pour vérifier que ses machines fonctionnaient), les inventions de Gaston auraient sans doute pu être construites.
« Certaines machines m’ont demandé un nombre impressionnant de croquis. Par exemple, le monorail ça ne s’improvise pas. J’ai le bonheur ou le malheur d’avoir une caricature assez réaliste. Bonheur parce que le lecteur s’y promène et s’y croit : c’est un élément de succès. Mais vous ne pouvez pas inventer chaque fois. Il faut aller chercher des documents parce que la mémoire visuelle est très pauvre… » André Franquin.
En tout cas, le magazine nous propose de formidables photographies de maquettes réalisées par
François Dieudonné, un maquettiste statique magique, qui nous permettent de plonger au cœur du décor familier de Gaston Lagaffe, le bureau, la rue, etc…
Vous pouvez retrouver plus d’images de ces «époustouflantes maquettes» sur les forums de discussions
Franquin.org et
Objectible.net où
l'artiste présente régulièrement l'avancement de ses travaux et montre par le
menu ses petits "miquettes" très fidèle à l'original.
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