Le régime militaro-policier
Au début de l'épisode QRN sur Bretzeburg, ce pays a un régime militaire très dur, secondé par une police
d'état très active : la Bretz-Polizei. Les représentants de cette dernière sont tous des colosses portant
une grosse moustache blonde, des gabardines vertes, et un chapeau tyrolien hérissé d'une plume. Ils
roulent dans de grosses Mercédés noires, et parlent français avec un fort accent teuton.
Le chef de la police et des armées est un triste personnage à la carrure d'un dictateur, le général
Schmetterling. Il prétend travailler au bien être de se compatriotes et à celui du roi Ladislas qu'il
retient pourtant prisonnier dans son palais, et à qui il impose sa volonté.
"Vous savez quel danger permanent court le pays... L'ennemi est à l'affût de notre moindre
faute..."
Les uniformes de l'armée rappellent furieusement ceux de l'armée allemande sous le reich d'Hitler. Les
fantassins qui sont aux frontières et dans les gares portent des uniformes verts, avec une casquette, de
grosses bottes noires, et une plaque en métal sur la poitrine. Ils sont escortés par des chiens : des
grands bergers allemands. Les officiers de cette armée roulent dans des coccinelles Volkswagen de la même couleur que les uniformes.
Les soldats en arme ont un uniforme marron, de grosses bottes noires, une mitrailleuse en bandouillière et
un casque évoquant ceux de l'armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, surmonté d'une pointe.
Certains passages, où Spirou et Fantasio sont poursuivis par des soldats,
évoquent des scènes de la "Grande Vadrouille".
Ce pays, avant l'avènement de la dictature militaire, était réputé pour sa production de bières de très
grande qualité. La dictature de Schmetterling a vidé le pays de sa richesse, celle-ci a été détournée pour
investir dans une course à l'armement. Ses ressortissants sont vêtus de haillons, certains avec des
costumes cousus avec du papier journal. Ils font la queue devant les magasins dont les rayons sont vides,
en raison du rationnement imposé à la population.
Le carburant importé par le pays est réservé à l'usage de l'armée et de la police. De ce fait, les
transports en commun ont été modifiés pour qu'ils utilisent un système de propulsion faisant appel à
l'énergie de ses usagers : ce sont des bus à pédales.
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