La presse belge francophone rend hommage à
Franquin...
L’exposition « Le monde de Franquin » se tient au cœur de
Bruxelles. Cette exposition est également très chère aux cœurs de bruxellois
car elle célèbre l’un d’entre eux, un enfant de Bruxelles (André
Franquin est né à Etterbeek, Chaussée Saint-Pierre).
La presse de Belgique a donc largement salué cette
manifestation, avec pour certains, une démesure à la… mesure du talent de
l’artiste.
Petite revue de presse… Expresse.
Le monde de Franquin
AutoWorld
Parc du Cinquantenaire
Bruxelles
du 27 octobre 2006
au 15 avril 2007
Heures d'ouverture :
tous les jours
10h à 18h
La Libre Belgique – mercredi
25 octobre 2006
Gaston Lagaffe occupe toute la une… Petit message de la rédaction :
« À NOS LECTEURS
:M’enfin! De retour à Bruxelles pour l’exposition
“Le Monde de Franquin” , un gaffeur a bouleversé notre une. Explications
dans La Libre Culture. »
En effet, le supplément culturel du quotidien, accueille l’univers de
Franquin sur ses 5 premières pages, avec en titre à sa une : «
Le géant de la case ».
En deuxième page, dans la rubrique « Avant-Plan » : « Franquin,
rien que Franquin, tout Franquin », un entretien avec le Président de
Marsu Productions au sujet de Franquin et de l’exposition :
« Dès
le mitan dans années 90, Jean-François Moyersoen envisage de monter une
exposition. Reste à convaincre à le dessinateur qui a fait sien l’adage
« pour vivre heureux, vivons caché » : « Je craignais
qu’il me dise non, parce qu’il n’aimait pas se mettre en avant. Il m’a
regardé puis m’a demandé : « Tu crois que ça intéresserait les
gens ? ». Une fois qu’il a accepté, je me suis fixé pour objectif
de monter une expo géante pour un géant. »
Puis, sur les pages suivantes une présentation du plan de l’exposition, avec
les 11 thématiques , et en page 5, une interview de Franquin réalisée en
1987…
La Libre Belgique – vendredi 27 octobre 2006
C’est dans son supplément de vendredi « la Libre 2 »
que le journal revient sur l’exposition, principalement sur le clou de
celle-ci, la réalisation en 3D de la Turbot II. On apprend ainsi que « La
turbot II est munie d’un moteur de Porsche. Elle roule du tonnerre de feu ! »
La dernière heure - jeudi 26 octobre 2006
Le soir – jeudi 26 octobre 2006
« M’enfin ! Franquin est partout dans Le Soir ! »
annonce la une, en présentant un Gaston, de la première heure, jouer au
bowling avec les premiers titres du journal… Et ce ne sont pas moins de 4
pages qui sont consacrées à Franquin. En plus, Franquin est réellement sur
toutes les pages, car chaque haut de page est agrémenté par des petits bouts
de dessins de Franquin (un bout de la queue du marsupilami, des espadrilles
de Gaston, etc…)
Page 20… André Franquin : Rêveur et gaffeur à la griffe graphique
hallucinante, le créateur de Gaston vivait pour rire même des Idées noires.
Page 37… La grosse tête de Gaston occulte toute la une du supplément
« La Culture ».
Page 38« M’enfin Franquin !
Gaston Lagaffe, le Marsupilami et les Idées Noires catapultés dans la troisième
dimension », un article présentant l’exposition bruxelloise.
« Marsu et les héritiers », un entretien avec
Jean-François Moyersoen, Président de Marsu Productions qui parle de ses
relations avec Franquin.
Page 39 « Pour Astérix, c’était Gaston le plus fort ! », un
entretien avec Albert Uderzo qui parle longuement de Franquin et avoue :
« j’ai toujours trouvé inconvenant qu’il se vende plus d’albums
d’Astérix que de Gaston. Je ne comprends pas le public. J’aurais sincèrement
aimé avoir la maestria d’André. »
Le groupe Sud Presse – éditions régionales et locales du 26 octobre 2006
Encore plus fort que les autres quotidiens francophones de
Belgique, le groupe Sud Presse (dont l’édition quotidienne se décline en
12 titres régionaux) propose des éditions 100% Franquin. Et il s’agit
bien de la totalité de l’iconographie qui est réalisée à partir de
vignettes tirées des albums de Franquin, de Spirou jusqu’aux Idées Noires :
« Des invités prestigieux, donc, pour un journal de collection. Avec
l’autorisation des gardiens de l’héritage du dessinateur, nous avons gommé
les habituelles photos pour les remplacer par des illustrations de Franquin.
N’y voyons donc pas la dernière gaffe de Gaston, c’est notre façon, ici,
de rendre hommage à son génie créateur, en puisant dans l’immense palette
de ses personnages qu’il nous a légués, petits et grands ».
Pour le reste des éditions, on sent que les journalistes
s’en sont donné à cœur joie, comme de grands enfants. Il y a également de
multiples références à Franquin et son œuvre dans les titres des articles.
Quelques exemples : dans l’actualité générale «Gare aux chats
gaffeurs à gogo », dans l’actualité politique, « La saga
des gaffes », « Gastonne Lagaffe », dans
l’actualité sportive, « Des
Gaston qui font rire et d’autres moins… Lagaffe est aussi sportif »,
« Du Gaston tout craché, le sport a aussi sont bêtisier : La gaffe
des gaffes ! », « la Gaston des gardiens »
On apprend également des choses intéressantes, comme le fait qu’il est prévu
de réaliser deux fresques Franquin dans la capitale. Celle de Gaston devrait être
inaugurée à l’occasion de ses 50 ans le 27 février prochain…
Enfin, une grande partie du supplément culturel « Peps »
est consacré à Franquin, avec « Les dix raisons d’aimer Franquin »,
« Les 10 fans les plus connus parlent de Franquin », « Sa
cote grimpe… Combien vaut-il ? », « Les 5 albums
incontournables »…
Les entêtes des rubriques rédactionnelles
du journal étaient illustrées par des dessins de Franquin.